Numa Thurman

From Encyclopédie et Bestiaire de Roñkezh-Elv
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Numa Thurman en 2019 au Festival Frames d'Avignon - Photo prise par La Fille d'à Côté

Mon nom est Numa Thurman. Histoire d'éclaircir tout de suite la situation: certains vous diraient que je ne fais pas grand chose de ma vie, d'autres à l'inverse vous diront que je tente de faire trop de choses en même temps. Ce qu'il faut surtout en déduire, c'est que je suis pas mal occupé sur beaucoup de projets différents qui me prennent tous pas mal de temps. Néanmoins, ça vaut quand même le coup de revenir un peu sur mon parcours personnel sur internet. Cette page sera donc un peu écrite de façon personnelle, éloignée des codes d'écriture des wikis.

Je suis né le 11 Février 1992, dans la commune de Chêne-Bougeries, en Suisse. Il était 17h. De double-nationalité franco-suisse, je mets souvent un point d'honneur à préciser que je suis breton, jurassien et d'origine italienne parce que ce sont trois régions que j'apprécie énormément avec la Suisse et Lyon. Pendant mes études, je suis également tombé amoureux du Québec à un tel point que je serais pas contre d'ajouter la nationalité canadienne aux deux autres. Individu solitaire, je rêve de pouvoir arpenter le globe en partie grâce à un bateau et une Dodge Challenger R/T 1970 blanche (et pourquoi pas pouvoir la mettre sur le bateau pour l'utiliser ailleurs qu'en Europe). J'aime l'esthétique de périodes comme la Belle Époque, les années 50-60-70... mais pas leur contexte d'injustices sociales et sexistes.

Un de mes modèles est le personnage fictif Corto Maltese, créé par Hugo Pratt.

En Résumé

  • 1992: Naissance à Chêne-Bougeries (Suisse);
  • 2012:
    • Création de Belisair House;
    • Baccalauréat français Section Littéraire à Thonon-les-Bains (France);
  • 2014: Formation de scénariste à L'École de Cinéma et Télévision de Québec (ECTQ), à Loretteville (Québec);
  • 2015 - 2018: Double-bachelor franco-québécois:
    • Communication et Création Numérique à MADE iN - Sainte Marie à Lyon (France);
    • Création et nouveaux médias à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), à Rouyn-Noranda (Québec);
  • 2017:
    • Refonte de Belisair House;
    • Belisair House devient une Association;
  • 2020:
    • Création de La Cour Secrète des Arcanes;
    • Création de l'Encyclopédie et Bestiaire de Roñkezh-Elv.

Parcours internautique

Première expérience

En 2008, je me suis inscrit sur le forum Cube2.fr - qui n'existe plus aujourd'hui - qui rassemblait la communauté francophone de Cube 2 Sauerbraten, un FPS gratuit de seconde troisième zone. Ce n'est pas forcément l'information la plus importante, mais c'est là que je me suis retrouvé pour la première fois à la tête d'une petite équipe: un "clan" (terme utilisé in game pour parler d'équipes qui s'affrontaient en compétitions ou en duels et qu'on pouvait reconnaître par leur tag que leurs membres affichaient in game devant leurs pseudos. Cela n'a pas duré très longtemps, mais ça m'a donné le goût de la gestion de projets et d'équipes. J'ai alors eu envie de répéter l'expérience dans un domaine plus culturel et créatif.


Parcours sagasphérique

En 2011, je me suis inscrit sur le forum Netophonix - toujours existant aujourd'hui - qui sert de point de rassemblement à la communauté francophone de créateurs de saga MP3. Comme beaucoup à l'époque, j'étais arrivé là après avoir découvert Le Donjon de Naheulbeuk, Les Aventuriers du Survivaure et Reflets d'Acide, entre autres choses (retrouvez une liste de sagas MP3 ici). J'étais venu chercher d'autres fictions à écouter.

Finalement, j'ai décidé de créer ma propre fiction (spoiler alert: dix ans plus tard, ce n'est toujours pas arrivé) et, avec, mon propre site.


Belisair House

Les débuts et le projet initial

Le 5 Mars 2012, j'ai créé Belisair House. Il était 17h. Au départ, cela devait être uniquement mon site web personnel pour accueillir ma saga MP3 et - pourquoi pas quelques années après - mes créations vidéos. À l'époque, je voulais déjà être scénariste et réalisateur pour le cinéma.

Très vite, je me suis dit que je pouvais pas être tout seul. Si nous étions deux, on pouvait alterner les sorties de créations et maintenir l'intérêt du public sur le site. Un de mes meilleurs amis, Kiwi, m'a rejoint pour m'aider sur les questions techniques. Puis, Bohort m'a rejoint avec sa propre création L'Ombre des Loas. C'est là que m'est venu l'idée de développer Belisair House. À l'époque, j'écrivais déjà quelques histoires (un roman, des fan-fictions) et j'avais dans l'idée de faire un podcast consacré au cinéma (qui s'est appelé Caméra Objective et est un projet plus ou moins mort-né). J'ai donc commencé à recruter plus de monde et à étendre le site. Belisair House est devenu le nom d'une plateforme rassemblant divers collectifs:

  • Belisair Radiophonies: un collectif de créateurs de sagas MP3;
  • Belisair Editions: un collectif d'écrivains amateurs qui devait évoluer en auto-édition;
  • Belisair Press: un webzine culturel (qui devait voir arriver plusieurs chroniques différentes consacrées aux bandes dessinées, aux sagas MP3, au cinéma, etc);
  • Belisair Music: un label pour musiciens qui se lançaient via internet et devait s'autogérer.

À ça s'ajoutaient divers outils:

  • Belisair Patio: le forum où tout l'administratif avait lieu;
  • Belisair Tea-Room: le channel IRC pour discuter (il y avait aussi un Skype, puis un Slack, puis un Discord).

Ainsi que deux autres projets qui n'ont jamais vu le jour:

  • Belisair Productions: un collectif de vidéastes et cinéastes;
  • Belisair Broadcasting: une webradio.

À l'exception de ces deux derniers projets, ils ont tous officiellement existé. On était arrivé à une trentaine de membres. Je passais 90% de mon temps consacré à Belisair House dans la gestion du projet, dans la communication interne, mais aussi pour trouver des membres qui soient complémentaires. Car l'idée était vraiment d'avoir un lieu collaboratif et créatif.

Je m'explique:

Il y avait une équipe administrative qui se chargeait d'être à l'écoute des membres créatifs pour savoir leurs besoins. J'avais essayé de trouver des gens souhaitant faire des études de graphisme pour créer une équipe de graphistes qui auraient pu aider les créateurs (et le site) à avoir des pochettes, des bannières et des visuels de qualité et ajouter ces créations à leur portfolio pour entrer dans des écoles. J'avais trouvé trois compositeurs qui pouvaient montrer leurs propres créations musicales sur Belisair Music et aussi composer les musiques originales des sagas MP3 et donc apporter un cachet à ces sagas tout en ayant de quoi ajouter sur leur propre page et dans leurs books. Belisair Press était un webzine écrit, à l'exception d'une chronique vidéo qui s'appelle La Bulle et existe toujours (ça parle de BDs), et Belisair Broadcasting devait permettre d'étendre ce webzine à un format radio où les membres de Belisair Radiophonies aurait pu travailler avec ceux de Belisair Press pour proposer des émissions, des podcasts. La webradio aurait pu servir à mettre en avant le reste du site, mais aussi le reste de la Sagasphère et donc rendre nos partenariats encore plus intéressants (nous avions des partenariats avec d'autres collectifs plus ou moins similaires). Étant donné que beaucoup de nos membres n'étaient pas issus de ladite Sagasphère, cela aurait permis aussi de parler de la saga MP3 dans d'autres cercles.

Si vous vous dites que j'avais les yeux plus gros que le ventre... non seulement vous avez raison (même si c'est pas suffisant pour décrire ce project), mais vous n'êtes pas au bout de vos surprises car ce n'est pas terminé.

En effet, le point d'orgue de tout ce projet s'appelait... BELISAIR INN *tintintin !* [musique dramatique]

Car le but de tout ça était aussi de pouvoir un jour avoir au moins un endroit où le site pourrait exister en chair et en os en briques et en ciment et tout ça avoir un statut de fondation ou "d'Association d'associations" (à la façon du réseau de radio RCF).

Je vais essayer d'être assez clair dans mon explication. Belisair Inn, c'était un projet d'auberge culturelle. En gros, une résidence d'artistes en pleine ville accompagnée d'un restaurant et de pleins de trucs. La façon dont j'avais imaginé ça, c'était avec un immeuble en plein centre-ville, agencé ainsi (le grenier était le tiret du haut et le sous-sol le tiret du bas):

  • Colocation d'artistes;
  • Salle de travail et d'exposition pour peintres, sculpteurs, photographes, etc. ;
  • Salles de réunion pour équipes de travail (scénaristes, équipes de tournage, etc), studios d'enregistrement et diffusion, studio fond vert;
  • Point de vente et découverte des productions audios, écrites, musicales et vidéos;
  • Restaurant façon "auberge communale suisse" et qui reprenait les traditions culinaires de la région de façon végétarienne et vegan;
  • Salle de concert.

Dans ce concept, tout démarrait au rez-de-chaussée avec le restaurant qui pouvait attirer à la fois des individus lambdas et des touristes intéressés de découvrir les recettes locales traditionnelles revisitées. L'endroit devait être aménagé à la façon de certaines auberges communales helvétiques: une seule grande tablée le long des murs avec le bar au milieu et les cuisines derrière. De cette façon, les habitués, les habitants de la ville découvrant l'endroit et les touristes pouvaient facilement se retrouver côte à côte. Même en venant en groupe de 4, chacun·e était forcément à côté de quelqu'un qu'iel ne connaissait pas. Cela permettait de créer des rencontres entre les gens et pousser l'humain·e lambda a dialoguer avec autrui, casser les barrières entre locaux et touristes, etc. C'est quelque chose qui m'a toujours plu dans les auberges communales helvétiques, ça permet tout à coup de découvrir un quotidien qui n'a peut-être jamais été le nôtre ou, au contraire, des similitudes là où on ne penserait pas à en trouver. Bref, une fois dans le restaurant, les clients se rendraient compte (grâce à une communication réfléchie) qu'il y a un étage à découvrir et s'y rendrait après leur repas.

Au premier étage, non seulement ils auraient pu découvrir les créations des membres de Belisair House, mais aussi les créations d'artistes de la région, de films tournés dans la région, etc. Mon but était aussi de mettre en valeur ce qui se fait en-dehors de Paris.

Au deuxième étage, les locaux auraient servis aux membres de Belisair House vivant dans la région ou venant l'été (par exemple), mais aussi auraient pu être loués par d'autres personnes de la région (créant une entrée d'argent en plus du restaurant et de la vente des créations).

Au troisième étage, il y aurait eu enfin la salle d'exposition des artistes orientés vers des arts plus graphiques (ou moins numériques, disons). Soit ceux de la région, soit ceux hébergés en résidence au dernier étage.

Au sous-sol, la salle de concert aurait permise de faire vivre le label Belisair Music au niveau local, tout en pouvant accueillir l'été les autres groupes de Belisair Music.

Avec une esthétique visuelle extérieure bien développée (pourquoi pas avec un look d'auberge moyen-âgeuse, un auvent en chaux et une pancarte en métal), l'auberge aurait pu attirer le regard et susciter l'intérêt dans un paysage exclusivement lisse où les devantures sont des vitrines encadrées de métal, de pierre voire de plastique.


Le point final de ce projet intervient dans le cas où la première auberge fonctionnait. Il aurait alors été envisageable d'en créer dans plusieurs villes francophones, en France, en Belgique, en Suisse, voire pourquoi pas au Québec. En gardant la même esthétique visuelle extérieure partout, les habitués de l'auberge de Lyon - en se rendant par exemple à Genève - auraient reconnu (voire chercher directement sur internet) le magasin dans la rue et sauraient qu'ils pourraient alors y découvrir:

  • une cuisine végétarienne locale et adaptée à la région
  • des créations et des créateurs locaux
  • des habitués du coin avec qui ils auraient pu sympathiser, pourquoi pas découvrir ensuite une partie de la ville, etc.


Disclaimer

Je suis parfaitement conscient - et je l'étais déjà à l'époque où j'en ai parlé la première fois - que je ne parle ici que du concept et pas de la recherche de fonds ni du travail que cela aurait demandé. Néanmoins, j'avais des idées sur où chercher des soutiens financiers, que ce soit sur internet ou auprès de fondations. À aucun moment je ne tiens responsable les membres de Belisair House pour l'échec de l'entièreté du projet. Ils ont leur propre raison de ne pas s'être investit autant que moi dans ce projet, de ne, peut-être, pas y avoir cru... Et il était surtout complètement titanesque et révolu avant même de naître. Le web 2.0, les réseaux sociaux et la consommation sur mobile font que les sites internets et les collectifs ont un peu moins leur place. Entretemps, YouTube s'est développé, des sites de podcasts se sont créés, des "Netflix du podcast" sont en train d'arrivé... Bref, tout ça rendait un peu futile de réunir tout ça sous une seule bannière.

Néanmoins, je tiens à préciser une chose: mon but n'était pas de créer un "Belisair Empire" même si je m'amusais à créer des "Belisair machins" régulièrement. L'idée était surtout de prendre la façon de faire des puissants (un réseau qui touche plein de domaines différents et qui permet de faire travailler les gens ensemble, le monde en est plein *tousse* Webedia *tousse*) pour mettre en avant des individus qui collaboraient et leurs créations - toutes hors des réseaux mainstream. L'idée était d'avoir un endroit où les gens auraient pu trouver des contenus originaux.


Aujourd'hui

Après une formation de scénariste effectuée au Québec en 2014 et un deuxième départ dans la Belle Province en 2017, Belisair House était un vaisseau-fantôme. Les membres étaient toujours là, il y avait beaucoup de projets, mais je n'avais aucune idée d'où en était chacun des membres, personne ne discutait sur les tchats disponibles ou le forum à moins que je vienne y prendre des nouvelles moi-même. Beaucoup ne donnaient plus de nouvelles si je n'allais pas vers eux. Et je sentais que moi-même je fatiguais. En passant le plus clair de mon temps à m'occuper de l'administratif, de la communication web et du site, je n'avançais pas sur mes propres projets (pour lesquels j'avais quand même créé ce site au départ).

J'ai donc complètement révisé le site, fermé tous les collectifs, remercié/renvoyé plus de la moitié des membres qui étaient pour la plupart inactifs et Belisair House est devenu un site mettant en avant des sagas MP3 et des créations vidéos. À l'été 2017, Belisair House est devenu une Association en Suisse, avec un comité et onze membres au total:

  • Numa Thurman - Président-Fondateur;
  • Naïde Lancieaux - Vice-présidente;
  • Kiwi - Trésorier;
  • Bohort - Secrétaire;
  • Ceco;
  • Magero;
  • Frédéric Pagano;
  • Delta;
  • Sevastopol;
  • Léo Touroult;
  • MorganeDV.

Désormais, les membres restants sont nettement plus investit et même si nous n'avançons pas forcément beaucoup plus vite, nous sommes tous au courant de ce que font les autres et nous nous soutenons.

2100

Pendant toutes ces années, j'ai commencé en parallèle à développer un univers de science-fiction dystopique légèrement *tousse* inspiré de Blade Runner, Total Recall, Deus Ex et autres œuvres gravitant autour.

Le principe: dix histoires se déroulant pendant une année 2100 irréaliste, dystopique et futuriste, dans trois endroits différents: Genève, Lyon et le Québec. Dans cet ordre:

  • Geneva 2100 (un mono - épisode audio se suffisant à lui-même - d'une vingtaine de minutes);
  • Geneva 2100 Stratch Acid (une série de 9 épisodes);
  • Lyon 2100 Hermopolis (une série de 10 épisodes maximum);
  • Quebec 2100 Abitibi (une série de 10 épisodes maximum);
  • Quebec 2100 Montreal (une série de 10 épisodes maximum);
  • Quebec 2100 Capital City (une série de 10 épisodes maximum);
  • Geneva 2100 Jack e-Lantern (un mono d'une vingtaine de minutes);
  • Geneva 2100 Klaus (un mono d'une vingtaine de minutes);
  • Geneva 2100 Blue Shaman (une série de 10 épisodes maximum);
  • Geneva 2100 Best Wishes... (un mono d'une vingtaine de minutes).

Chaque histoire traite d'un sujet différent intégré dans un contexte dystopique: l'action de la police, les drogues, la place et le rôle de la culture et des arts, la génétique, les intelligences artificielles, la liberté de la presse, les sectes... Mon souhait étant de montrer qu'on peut parler d'autre chose que de transhumanisme dans un univers similaire à Blade Runner.

[2100.belisairhouse.net/ Un site - construit avec mes mains - existe]. Actuellement, tout le projet est en phase d'écriture. Quand les dix histoires seront écrites, je passerai à la production avec casting et tout. Mais mon souhaite est de pouvoir payer les gens qui travailleront avec moi, cela demande donc du temps et de la préparation.

La Cour Secrète des Arcanes

La Cour Secrète des Arcanes est mon projet le plus important à l'heure actuelle, ex aequo avec l'univers de Roñkezh-Elv.

Il s'agit d'une chaîne YouTube sur laquelle je proposerais du contenu de vulgarisation de cinéma, des vidéos façon cinéma direct, des séries documentaires et des films (courts ou longs) de fiction.